Face aux problèmes de pollution atmosphérique et à la crise énergétique qui déferle sur l’Europe, une des solutions concernant la mobilité pourrait bien être l’achat d’un vélo. Il faut rappeler que cette tendance n’est pas nouvelle et que le gouvernement a commencé à inciter les Français-es à enfourcher les bicyclettes, électriques ou non, depuis plusieurs années. Une aide à l’achat vélo a été mise en place depuis 2018 alors que la Première Ministre était Ministre des Transports. Ce plan vélo et mobilités présentait de nombreuses incitations avec comme objectif de conduire à 9% en 2024 la part des personnes faisant usage du vélo au quotidien contre 3% à cette date.
Quelles sont les mesures planifiées comme la prime mobilité et comment en bénéficier ? Quel est le nouveau programme de subvention mis en œuvre aujourd’hui pour renforcer le précédent dispositif ? Suivons la trace de ce plan ambitieux.
Le leitmotiv d’Elisabeth Borne : rendre le vélo plus facilement accessible à toutes et tous.
Un budget de 350 millions d’euros a été attribué dans cette optique. Il recouvre la construction de pistes cyclables, une plus grande traçabilité des vélos avec un marquage personnalisé ainsi que le développement d’une culture vélo. Pour ce faire, celui-ci va être introduit dans toutes les strates de la société. Depuis le plus jeune âge, les enfants vont pouvoir emprunter ce mode de transport grâce au plan de mobilité scolaire. Ce dispositif prévoit de sécuriser les trajets afin que les enfants puissent se rendre à l’école, au collège ou au lycée en toute sécurité. Des parkings dédiés sont également prévus permettant de les ranger aisément. C’est également le cas pour les entreprises qui s’inscrivent dans ce projet. Des aides financières sont allouées et les entreprises disposent d’aides pour se constituer une flotte de vélos électriques ou non et s'équiper de locaux pour stocker son équipement. À ces mesures s’ajoutent la création d’un forfait mobilité durable pour l'ensemble des salarié·es pouvant aller jusqu'à 800 € par an et par personne. Afin d’alléger encore les charges des cyclistes, ce plan introduit le vélo dans leur barème fiscal et favorise celles et ceux qui adoptent ce mode de transport de manière régulière.
Outre ces mesures, le gouvernement a déployé un appel à projets auquel 170 municipalités et sociétés ont répondu. Il s’agissait pour celles-ci de question liées à la réhabilitation de ponts, de tunnels ou encore de la construction de passerelles. Dans certains cas, l’accent a été mis sur la sécurisation des trajets ou sur la mise à disposition de locaux adaptés pour entreposer les vélos.
Quelles sont les aides de l'État pour 2022 ?
Dans le sillage du plan vélo initié en 2018, de nouvelles mesures viennent enrichir ce dispositif. Le bilan du plan précédent a été assez positif avec 14000km d'aménagements cyclables supplémentaires réalisés grâce au fonds de mobilité active. Le vélo est également le mode de transport le plus vendu en 2021 avec plus de 2, 5 millions unités qui se sont écoulées. Cependant, le gouvernement veut accentuer ses incitations afin de répondre à ses objectifs ambitieux.
Dans la ligne de mire du gouvernement, les 40% des déplacements en voiture pour des trajets inférieurs à 5 km. Il s’agit d’inciter à réduire cette part et à atteindre vraiment les 9% de déplacement à vélo.
Une nouvelle enveloppe de 250 millions d'euros va être allouée afin de développer les pistes cyclables et les parkings sécurisés durant l'année 2023. Elle sera répartie pour 200 millions d'euros au développement des infrastructures. Les 50 millions d'euros restants seront attribués aux sites de stationnement. Les municipalités sont décisionnaires car ce sont elles qui peuvent demander des aides pour financer leurs projets.
L’ambition de ce plan nouvelle version est de créer une filière française du vélo, de l'assemblage au recyclage. Dans ce cadre, un million de vélos sortiront de fabriques françaises chaque année. Aujourd’hui, il en manque encore 200 000 pour atteindre cet objectif. Si de nouveaux coups de pouce ou bonus vélo mise à part la prime de reconversion aux VAE n’ont pas été annoncés, les aides existantes comme le bonus écologique reste en vigueur.
Enfin, la Première Ministre est toujours aussi sensible à l'apprentissage du deux-roues. Il s’agit dans cette optique de former toute une classe d'âge soit 800 000 enfants. Cet apprentissage se déroulera durant le quinquennat.
Ainsi, la ligne du gouvernement reste ferme pour encourager les Français·es à prendre le vélo plutôt que la voiture personnelle. Nul doute que les plus jeunes sauront transmettre ce message à leurs parents.
Lorsque le vélo électrique fait des étincelles !
Il faut savoir qu’un vélo sur cinq est un VAE (Vélo à Assistance Électrique). Dans ce contexte, la mise en place d’une aide achat vélo électrique a été mise en place. Elle peut également aider lors d’une location de cycle à assistance électrique comme un tricycle par exemple. Il s’agit d’une prime conversion vélo électrique. Pour en bénéficier, le VAE doit être équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance maximale de 0,25 kilowatt. L'alimentation du moteur est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h.
Outre ces conditions, vous devrez mettre à la casse un ancien véhicule diesel ou essence, que ce soit une voiture ou une camionnette. Vous devrez également remplir certains critères en fonction de vos revenus. Sachant que le prix d’achat moyen d’un VAE est d’environ 2050 euros, cette aide de l’état pour l’achat d’un vélo électrique peut représenter une belle opportunité. Vous pouvez vérifier votre éligibilité sur le site Prime à la conversion vélo électrique (VAE) : du 15 août au 31 décembre 2022 | Service-public.fr.
Pour ce qui est de la capitale, une prime vélo électrique Île-de-France est instaurée depuis 2020. Elle concerne les VAE ou les vélos cargos à assistance électrique ou non neufs. L’aide octroyée est plafonnée à 500 € et à 600 € pour les vélos cargos à assistance électrique.
Au niveau national ou local, le vélo devient donc vraiment une alternative abordable. Enfin, qu'il soit mécanique, électrique, pliable ou encore cargo, pour s'assurer de pédaler en toute sérénité, une fois votre nouveau deux-roues acquis, il est conseillé de souscrire à une assurance vélo pour pouvoir faire de ce nouveau mode de transport votre allié au quotidien.
Face aux problèmes de pollution atmosphérique et à la crise énergétique qui déferle sur l’Europe, une des solutions concernant la mobilité pourrait bien être l’achat d’un vélo. Il faut rappeler que cette tendance n’est pas nouvelle et que le gouvernement a commencé à inciter les Français-es à enfourcher les bicyclettes, électriques ou non, depuis plusieurs années. Une aide à l’achat vélo a été mise en place depuis 2018 alors que la Première Ministre était Ministre des Transports. Ce plan vélo et mobilités présentait de nombreuses incitations avec comme objectif de conduire à 9% en 2024 la part des personnes faisant usage du vélo au quotidien contre 3% à cette date.
Quelles sont les mesures planifiées comme la prime mobilité et comment en bénéficier ? Quel est le nouveau programme de subvention mis en œuvre aujourd’hui pour renforcer le précédent dispositif ? Suivons la trace de ce plan ambitieux.
Le leitmotiv d’Elisabeth Borne : rendre le vélo plus facilement accessible à toutes et tous.
Un budget de 350 millions d’euros a été attribué dans cette optique. Il recouvre la construction de pistes cyclables, une plus grande traçabilité des vélos avec un marquage personnalisé ainsi que le développement d’une culture vélo. Pour ce faire, celui-ci va être introduit dans toutes les strates de la société. Depuis le plus jeune âge, les enfants vont pouvoir emprunter ce mode de transport grâce au plan de mobilité scolaire. Ce dispositif prévoit de sécuriser les trajets afin que les enfants puissent se rendre à l’école, au collège ou au lycée en toute sécurité. Des parkings dédiés sont également prévus permettant de les ranger aisément. C’est également le cas pour les entreprises qui s’inscrivent dans ce projet. Des aides financières sont allouées et les entreprises disposent d’aides pour se constituer une flotte de vélos électriques ou non et s'équiper de locaux pour stocker son équipement. À ces mesures s’ajoutent la création d’un forfait mobilité durable pour l'ensemble des salarié·es pouvant aller jusqu'à 800 € par an et par personne. Afin d’alléger encore les charges des cyclistes, ce plan introduit le vélo dans leur barème fiscal et favorise celles et ceux qui adoptent ce mode de transport de manière régulière.
Outre ces mesures, le gouvernement a déployé un appel à projets auquel 170 municipalités et sociétés ont répondu. Il s’agissait pour celles-ci de question liées à la réhabilitation de ponts, de tunnels ou encore de la construction de passerelles. Dans certains cas, l’accent a été mis sur la sécurisation des trajets ou sur la mise à disposition de locaux adaptés pour entreposer les vélos.
Quelles sont les aides de l'État pour 2022 ?
Dans le sillage du plan vélo initié en 2018, de nouvelles mesures viennent enrichir ce dispositif. Le bilan du plan précédent a été assez positif avec 14000km d'aménagements cyclables supplémentaires réalisés grâce au fonds de mobilité active. Le vélo est également le mode de transport le plus vendu en 2021 avec plus de 2, 5 millions unités qui se sont écoulées. Cependant, le gouvernement veut accentuer ses incitations afin de répondre à ses objectifs ambitieux.
Dans la ligne de mire du gouvernement, les 40% des déplacements en voiture pour des trajets inférieurs à 5 km. Il s’agit d’inciter à réduire cette part et à atteindre vraiment les 9% de déplacement à vélo.
Une nouvelle enveloppe de 250 millions d'euros va être allouée afin de développer les pistes cyclables et les parkings sécurisés durant l'année 2023. Elle sera répartie pour 200 millions d'euros au développement des infrastructures. Les 50 millions d'euros restants seront attribués aux sites de stationnement. Les municipalités sont décisionnaires car ce sont elles qui peuvent demander des aides pour financer leurs projets.
L’ambition de ce plan nouvelle version est de créer une filière française du vélo, de l'assemblage au recyclage. Dans ce cadre, un million de vélos sortiront de fabriques françaises chaque année. Aujourd’hui, il en manque encore 200 000 pour atteindre cet objectif. Si de nouveaux coups de pouce ou bonus vélo mise à part la prime de reconversion aux VAE n’ont pas été annoncés, les aides existantes comme le bonus écologique reste en vigueur.
Enfin, la Première Ministre est toujours aussi sensible à l'apprentissage du deux-roues. Il s’agit dans cette optique de former toute une classe d'âge soit 800 000 enfants. Cet apprentissage se déroulera durant le quinquennat.
Ainsi, la ligne du gouvernement reste ferme pour encourager les Français·es à prendre le vélo plutôt que la voiture personnelle. Nul doute que les plus jeunes sauront transmettre ce message à leurs parents.
Lorsque le vélo électrique fait des étincelles !
Il faut savoir qu’un vélo sur cinq est un VAE (Vélo à Assistance Électrique). Dans ce contexte, la mise en place d’une aide achat vélo électrique a été mise en place. Elle peut également aider lors d’une location de cycle à assistance électrique comme un tricycle par exemple. Il s’agit d’une prime conversion vélo électrique. Pour en bénéficier, le VAE doit être équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance maximale de 0,25 kilowatt. L'alimentation du moteur est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h.
Outre ces conditions, vous devrez mettre à la casse un ancien véhicule diesel ou essence, que ce soit une voiture ou une camionnette. Vous devrez également remplir certains critères en fonction de vos revenus. Sachant que le prix d’achat moyen d’un VAE est d’environ 2050 euros, cette aide de l’état pour l’achat d’un vélo électrique peut représenter une belle opportunité. Vous pouvez vérifier votre éligibilité sur le site Prime à la conversion vélo électrique (VAE) : du 15 août au 31 décembre 2022 | Service-public.fr.
Pour ce qui est de la capitale, une prime vélo électrique Île-de-France est instaurée depuis 2020. Elle concerne les VAE ou les vélos cargos à assistance électrique ou non neufs. L’aide octroyée est plafonnée à 500 € et à 600 € pour les vélos cargos à assistance électrique.
Au niveau national ou local, le vélo devient donc vraiment une alternative abordable. Enfin, qu'il soit mécanique, électrique, pliable ou encore cargo, pour s'assurer de pédaler en toute sérénité, une fois votre nouveau deux-roues acquis, il est conseillé de souscrire à une assurance vélo pour pouvoir faire de ce nouveau mode de transport votre allié au quotidien.